Le temps des gobages sur la Dordogne.

N’importe quelle rivière au monde à son printemps, un moment privilégié où les insectes sont nombreux et les poissons gobeurs. Dans l’hémisphère nord, c’est bien souvent au printemps que cette période a lieu. Mais cette année sur la Dordogne, ce printemps a lieu en été en ce début juillet.


En partant à la pêche hier, le champ de blé situé à coté de chez moi me confirme que nous sommes bien en été. Les épis blonds sont mûrs. Ils ne devraient pas tarder à être ramassés.

 

J’aime ce champ si différent des autres. Même si cela ne saute pas aux yeux, il est si particulier. Mais si, regardez bien. Vous ne remarquez rien?

 

Il n’y a aucune trace de tracteur dedans. Cela signifie pas de pulvérisation de pesticides. Cela est garant d’un environnement de vie bien meilleur. Merci l’agriculture biologique…

Cette année a été très difficile pour les pêcheurs à la mouche. Les niveaux hauts, l’eau froide ne nous a pas permis de faire de belles pêches malgré de nombreuses tentatives. Lorsque ce n’est pas la saison, il n’y a rien à faire.

 

Il a fallu s’expatrier pour toucher quelques poissons et voir des paysages magnifiques. 

 

A l’occasion d’un tournage, j’ai pu rajouter à mon palmarès de nouvelles espèces.

 

Un barbeau espagnol. Mon premier à la mouche.

 

Des carpes qui m’auront faussé compagnie lors du combat. Voici un beau spécimen capturé par Fabrice. Les miennes se sont décrochées ou ont ouvert les hameçons. Mais le plaisir d’avoir leurré ces poissons suffit à mon bonheur.

 

J’ai aussi fait la connaissance des tanches. Je trouve ce poisson magnifique. Je l’aurai cru plus méfiant mais pour peu qu’on lui présente un bon streamer au bon moment, sa capture n’a rien d’exceptionnel et terme de technique nécessaire.  T’as de beaux yeux tu sais. Cool

 

J’ai même touché un silure mais le fer de l’hameçon n’a pas résisté à la force du carnassier. 

 

Puis la Dordogne a baissé. Et les mouches ont fait gober les poissons. Depuis plus d’une semaine la rivière est très généreuse. Je m’excuse pour la qualité des photos qui vont suivre qui sont surtout des photos souvenirs. Le poisson n’est pas mis en valeur car au milieu de la rivière avec de l’eau sous les bras, il n’est pas simple de faire de belles photos.

 

Parmis les poissons qui m’ont fait l’honneur de prendre mes mouches, cette truite à la robe très riche en points noirs et au ventre vert.

 

Et ces ombres en pleine forme. Marche bien le rose sur les ombres. Wink

La fête tire à sa fin car les premières chaleurs ont grandement écourté la période où les poissons gobent. A part en fin de soirée, l’activité est désormais faible. L’eau est encore haute, les postes magnifiques mais la saison s’estompe. Nous sommes bien en été. Le temps perdu ne se rattrape pas.

 

Maintenant que je suis quelque peu rassasié d’ombres, je vais me concentrer sur la traque de la grosse truite. Cela fait deux ans que j’ai la chance de toucher un beau poisson en sèche.  Ma copine de 2006.

 

Et celle de 2007.

J’espère vous présenter bientôt les photos de la petite dernière. Ce soir peut-être…

Fred