Une saison de pêche à la truite prend fin dans moins d’une semaine mais cette année, je n’ai pas fait de voyage de pêche à l’étranger. Et même si cette saison a été plutôt exceptionnelle pour moi coté prises, les voyages me manquent. Alors, sur un coup de blues, on ouvre l’album photo. Ca fout encore plus les boules de voir comment on gère la pêche chez nous.
Parcours surpêché, la Green river avec sa réglementation double taille où on relâche tous les poissons entre 30 et 50 cm. En une semaine, je n’ai pas vu de petite truite. En revanche la taille moyenne de capture ocsille entre 45 et 50 cm.
Vu la fréquentation monstrueuse, les poissons sont très difficiles à prendre. Un parcours de pêche ouvert 365 jours par an, 24 heures sur 24. Une bonne méthode pour dynamiser la pêche grâce au nokill pratiqué par quasiment tous les pêcheurs.
Ma première truite de la Provo river sur une section à débit quasi constant grâce à un barrage. A une demi-heure de Salt Lake city, là encore un parcours de rêve pour pêcher toute l’année. J’ai fait ce poisson en NAV comme dans un rêve. La nymphe est tombée dans l’eau, le poisson l’a vue, il l’a prise, j’ai ferré, il était au bout. Le truc si rare chez nous surtout sur des poissons de cette taille.
Scène de pêche habituelle sur la Babine river (BC). Ici un italien qui tient son nième saumon de la journée. Par endroit on ne voit pas le fond de la rivière tant il y a de poissons. Dire que la Dordogne, les Gaves ou la Seine offraient le même spectable il y a si peu de temps.
Un brochet d’un lac d' »en haut » dans le nord canadien. A deux heures d’hydravion de la civilisation. La pêche à la mouche n’est pas simple à pratiquer dans ces immensités d’eau même si la densité de poissons de cette taille est exceptionnelle. Peut-être l’endroit le plus sauvage ou je suis allé.
Même en europe, on peut faire de beaux poissons à condition de passer de l’autre coté, là où les beaux poissons n’ont pas pour seul avenir la poëlle ou le congélo.
Allez, l’an prochain, je repars…
Fred