Juin est un mois où les truites sont assez actives. Voici quelques photos des poissons sauvages qui sont repartis dans la rivière après la scéance photo pour leur plus grand plaisir (et le notre).
« Assis sur mon rocher » est un commentaire qui revient souvent pour un pêcheur de truite. J’ai essayé d’appliquer à la lettre cette devise qu’on fait leur des pêcheurs de truites comme Christophe ou d’autres. Mais ce n’est pas simple lorsque passent les sulphures qui font gober les ombres.
Malgré tout, les gobages de bordure sont ceux qui offrent le plus de chance de succès pour croiser le chemin d’une truite sauvage.
Celle là par exemple, prenait des mouches dans 30 cm d’eau. Un pêcheur non averti lui aurait marché dessus.
J’en ai attrapé mal aux genoux. J’ai du m’approché d’elle très près pour bien la pêcher. Celà c’est fait à genou. Mais quelle récompense. Un poisson sauvage typique de la Dordogne.
Juin est aussi le mois des copies du bac à corriger. Cette année, j’ai été particulièrement gaté. Près de 8 cm…
Mais heureusement, il y a des coups du soir où les truites se mettent à table.
Ce coup ci, il s’en ai fallu de peu que je ne rate les fourmis. Ces deux poissons gobaient comme des fous presque cote à cote.
La robe de la première laisse penser à une hybride entre poisson sauvage et d’élevage. Mais avec le polymorphisme de cette espèce, on n’est jamais sûr de rien.
Le phénotype de la deuxième est plus conforme à celui qu’on rencontre habituellement sur la Dordogne.
Et puis, il y a eu ce coup du sort. Ce concours de circonstance qui fait parfois qu’on tutoie le bonheur absolu.
Les détails de ce type de capture ne s’étalent pas sur internet. Ce sont des moments qu’on garde au fond de soi. Restent les photos du trophé.
De toute façon, il fallait bien que cela m’arrive un jour. Les gens qui fréquentent souvent les berges d’un cours d’eau sont obligés un jour de croiser la route d’un beau poisson.
Pour moi ce fut au mois de juin. Un moment inoubliable partagé en compagnie de Matthias qui est l’auteur de la majorité des photos de ce sujet. Je l’en remercie.
Et après l’avoir remise à l’eau, on est resté de longues minutes dans le noir à se parler, à savourer, à écouter le bruit de l’eau de cette rivière qu’on aime tant, ce son qui nous donne la force d’affronter la vie pour revivre des moments si intenses.