Je continue mon apprentissage de la pêche du brochet à la mouche avec un certain succès vu que je touche des poissons à toutes les sorties. Mais le pêcheur est par nature difficile et je ne fais pas exception à la règle. Je ne suis pas totalement satisfait, nottament par la taille de mes prises.
En effet, même si les captures sont assez nombreuses (une quinzaines de prises en un mois), ce sont surtout des brochetons qui avoisinent les 60 cm voire légèrement plus.
Je n’arrive pas à passer la barre fatidique des 70 cm au delà de laquelle on a à faire à un vrai brochet.
Je me retrouve dans la situation du débutant qui ne prend que des petites truites et qui se demande comment faire pour en prendre des plus grosses.
Bref, j’ai un cap technique à passer et je ne pourrai le faire qu’en travaillant. Plusieurs axes :
– pêcher des postes spécifiques à gros poissons (plus profonds, proximité d’obstacles importants…). La Dordogne en abrite de nombreux, je m’efforce de les pêcher le plus méthodiquement possible. Mais sans succès pour l’instant.
– travailler sur de nouveaux modèles de mouches plus gros, plus mobiles, plus attractifs. Là, le domaine de prospection est immense, proche de l’infini. C’est ce qui est bien avec la pêche à la mouche, c’est qu’on peut faire un vaste travail de recherche.
– travailler la technique de présentation du leurre; le but étant d’exiter des poissons peu mordeurs. Mais là, c’est chaud car il faut déjà trouver les gros poissons avant de les exiter. Et sur une rivière aussi large que la Dordogne où on ne voit pas le poisson, il est impossible de déterminer si un poste est occupé même par du poisson non mordeur.
Alors il faut peigner encore et toujours. C’est fastidieux, ingrat mais cela donne l’occasion d’observer la beauté de nos partenaires de jeu.
Je vais persévérer car je sais que je finirai bien un jour par tomber sur un vrai gros, un de plus d’un mètre. L’espoir fait vivre…
Et si vous avez des conseils à me donner pour franchir ce cap, n’hésitez pas.
Fred