Tout en puissance

Featured ImageSalut,

 

Cela faisait quelques temps que je n’avais pas publier ici même! Depuis peu je commence à m’intéresser de très près à la pêche d’un cyprinidé puissant, glissant, et tellement beau aussi : la carpe. J’ai, grâce à un ami, découvert un spot à carpe et autres poissons peu courants en Haute Loire. Un trou d’eau très clair, une visibilité excellente par grand soleil, et des carpes visibles très souvent, faisant leurs  tours de « surveillance », n’hésitant pas ça et là de piocher quelques une des subsistances que leur propose l’étang. C’est une  résurgence, et le milieu est très humide, avec de l’eau omniprésente autour du trou.

Je commence à pêcher ce spot avec Greg, dans l’espoir de toucher un de ces poissons que l’on voit parfois circuler sur les forums. Nous sommes tout de même très surpris car mine de rien, c’est un poissons peu farouche ( nous les approchons de près, et pouvons les observer très nettement), mais dès que quelque chose tombe trop près d’elle, elles prennent leurs « nageoires à leur cou ». Mais étonnennement, ces poissons sont aussi très curieux, et si tu arrives à lancer correctement, et discrètement dans leur champ de vision, alors elles n’hésiteront pas à venir jeter un coup d’oeil sur ton leurre, sans pour autant le prendre automatiquement!

Nous nous cassons bien les dents pendant les deux premières heures de tentatives vaines. Les imitations de tétards, sangsues, larves de libellules et autre leurres susceptibles de les intéresser ne déclanche pas « l’aspiration ».

C’est alors, qu’en observant le sol,Greg vit une vieille boîte de maïs ouverte.Et me propose de monter une mouche aux teintes se rapprochant le plus au maïs. J’ai justement une muletor jaune reçue lors de l’échange de gobages de mouches à carpe. Je repère le circuit d’une carpe et essaie de lancer une fois qu’elle est passée devant moi. Je propulsais ma mouche derrière elle, la mouche faisait PLOC, et coulait lentement. La carpe tourna la tête et vit la mouche couler, puis elle fit demi tour et fonça sur le leurre. Elle regardait la mouche couler, puis une fois que le faux maïs toucha le fond, la carpe « ouvrit » sa bouche. J’attendis quelques secondes. Je ferre de manière et ce que la mouche se plante dans les lèvres de la carpe et je sentis un poids inhabituel au bout de mon bas de ligne. Puis la carpe partit en trombes en traversant le trou d’eau, pas question de toucher à mon moulin pour l’instant! Je cris à Greg que j’en tiens une, et luis dit d’aller chercher l’apn dans la voiture. Ce qu’il fit et revint en courant.

 

La carpe m’avait vider pratiquement toute ma soie de mon moulinet! Puis commença une série de je me laisse ramener et je repars jusqu’à ce que je puisse enfin la mettre à l’épuisette!

Je suis aux anges, elle n’est pas aussi grosse que sur les forums, mais au moins elle est dans mon épuisette ! Une belle carpe miroir(?) d’une 50aines de cm. Séance photos et elle repart de plus bel dans sont élément.

 

C’est une autre forme de combat que j’essaie de décrire à Greg, complètement différent de la truite ou d’un poisson de rivière. Ou peut être si, le combat est tout en puissance comme certain barbeaux! La carpe est un poisson très puissant, et son combat est à l’image de sa forme. C’est sûr cette fois, je veux réellement en reprendre. Et toute les occasions sont bonnes à prendre!
Si vous en avez l’occasion n’hésitez pas un seul instant! sensations garanties!
Bonne vacances pour ceux qui en ont, et bon courages pour les autres!
Le prochain article sera sur mon voyage en Slovénie!
A bientôt
Stef43