Aller à la pêche ne signifie pas seulement mettre son matériel dans la voiture et prendre du poisson. Le temps affecté à la préparation du matériel, à la confection des mouches est nettement supérieur à celui passé les pieds dans l’eau.
Après avoir repoussé l’échéance plusieurs mois, il faut que j’y passe. J’ai une canne qui a des anneaux à refaire, mes chaussures de wadding dont les talons sont à recoller et pire, mon pontoon à réparer.
Réparer les anneaux des cannes n’est pas bien difficile. Si vous avez l’habitude de monter des mouches, cela ne demande pas une dextérité supérieure. La ligature se compose d’enroulements de fils qui enserrent l’anneau. Le plus délicat est de les vernir. J’ai essayé sur un anneau qui était parti avec du fil orange fluo et du vernis à ongle : c’est pas top. La couleur est bof bof et surtout le vernis est trop souple. Bilan, l’anneau se promène trop. A refaire!
Je me suis réveillé un matin pour constater qu’un flotteur de mon pontoon était à plat. Une crevaison par usure de la chambre à air sur la longueur de la fermeture éclair. Le verdict est sans appel : c’est irréparable avec une rustine. Il faut donc que j’achète une nouvelle chambre à air de tracteur et que je la travaille.
Aller, avec mes chaussures à réparer, j’en ai pour une demi journée de boulot à tout casser. Il suffit que je m’y mette car la saison va bientôt demarrer sur les chapeaux de roues. On sera début juillet qu’on ne se sera rendu compte de rien. Et puis réparer mon matos de pêche me changera de mon occupation quotidienne : la construction de ma terrasse.
Fred